Les moyens mis en jeu pour la sécurité

Des mesures de sécurité, il y en a pleins. Toutes ces mesures nous les connaissons, on les utilise, mais celles-ci sont aussi faites pour dégager les responsabilités de l’encadrement.

Des séances de recyclage ont lieu chaque année: une fois toutes les deux années, gestes et postures, secouristes, massage cardiaque etc. Cette formation permanente est assez poussée. Chaque année nous avons des stages de recyclage, voire de perfectionnement qui nous permet de mettre à jour nos connaissances sur la sécurité. On est obligé d’utiliser des moyens modernes et les équipements utilisés, comme la tronçonneuse, doivent toujours être aux normes, nous devons respecter les normes de sécurité et les équipements personnels casque, écouteur, visière, pantalon de sécurité, gants, chaussures de sécurité toujours en bon état, absence de veste de sécurité, elles ne sont pas obligatoires, absence totale de mesures d’hygiène, sur les chantiers. La sécurité est le cheval de bataille.

Maintenant, il y a tellement d’accidents que l’on est toujours obligé de faire attention. Nous, en tant que bûcherons communaux nous sommes satisfait de cette situation, elle contribue aussi à l’amélioration des conditions de travail, ce qui n’est pas tout à fait le cas pour les entreprises où certaine travaillent souvent sans équipement et ne respectent pas les consignes de sécurité, travaillent de nuit ou mauvaise météo, et souvent peu de formation.
Positives, oui mais ces mesures de sécurité prennent du temps, occasionnent une perte de production et donc un salaire qui diminue. Personne ne le prend en compte, mais c’est bien souvent une charge supplémentaire pour le salarié. Comme nous sommes obligés de travailler différemment, on travaille de plus en plus tout en gagnant moins.

La sécurité n’est pas toujours aussi positive que l’on pourrait le croire. Explication: en été nous travaillons avec un pantalon de sécurité qui fait environ 5mm d’épaisseur en matière synthétique sur les genoux en plein soleil par 40°. Un casque rouge avec des protèges oreilles sur la tête en plastique par les mêmes chaleurs, c’est tout aussi contraignant, nous avons aussi des risques d’insolation qui ne sont pas pris en compte. Par contre en hiver c’est tout l’inverse. A savoir mettre un casque sur la tête par -5° sans pouvoir mettre un bonnet en dessous ce n’est pas toujours agréable.

Moi, je me suis toujours battu pour que les bûcherons portent des gants par rapport aux produits comme les huiles, les hydrocarbures car cela permet de garder les mains propres et des mains qui n’ont pas de problèmes d’eczéma. Les difficultés dues aux maladies professionnelles ne sont pas prises en compte, nous avons un métier où il y en a énormément suite aux coups, aux poussières du bois également au contact et inhalation des hydrocarbures, gaz d’échappement, fumée d’incinération etc.

Selon bossons-fute.fr
Il existe différentes actions préventives. Tout d’abord des actions portant sur les techniques collectives comme l’ergonomie du poste et l’organisation du travail, la mise en conformité des machines dangereuses ou l’utilisation de scies à chaînes équipées d’amortisseurs pour diminuer les vibrations. Mais il y a aussi des formations pour l’utilisation d’outils à mains ou d’équipements de protection individuelle, formation de gestes et postures ou encore formation aux premiers secours. Il y a donc une réelle recherche de formation permanente de l’employé.

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